Les querelles politiques n'y ont rien fait, ils étaient des milliers à défiler ce dimanche pour dire « stop à l'islamophobie ». Le cortège, rassemblé devant la gare du Nord à Paris, a marché pendant plus de trois heures pour atteindre la place de la Nation, où plusieurs initiateurs de la manifestation ont enfin pris la parole. Sur un kiosque surplombant la foule, tous les organisateurs se sont félicités de cette marche qualifiée « d'historique ».Pêle-mêle, et dans un flot un peu confus, Madjid Messaoudene, élu de Seine-Saint-Denis, en a profité pour dénoncer les agissements de Julien Odoul, élu RN, qui, début octobre, avait pris à partie une femme voilée en plein conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, l'attaque qui a récemment visé la mosquée de Bayonne et la décision de la rectrice de Versailles d'écourter une visite officielle dans une école maternelle de Clamart à la vue de trois mères portant le voile. « Aujourd'hui, nous avons dit stop à l'islamophobie », termine l'élu, sous un tonnerre d'applaudissements. Un peu plus tôt, il estimait qu'il existait aujourd'hui en France un « racisme d'État », et appelait chacun à « combattre la haine » que les musulmans subissent « chaque jour ».« Mélenchon, président ! »Si de nombreux politiques ont préféré se désolidariser du mouvement, notamment initié par le controversé CCIF, certains ont au contraire souhaité s'afficher aux côtés des...
Contre «l'islamophobie», une marche résolument politique
information fournie par Le Point 11/11/2019 à 08:29

A lire aussi
-
Le candidat a changé mais l'extrême droite reste en tête: cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste. George Simion, un eurosceptique fan de Donald Trump qui ... Lire la suite
-
Quatre grandes figures de l’opposition congolaise, longtemps divisées, s’expriment d’une seule voix. Dans une déclaration commune, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila dénoncent la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime ... Lire la suite
-
Les sympathisants du candidat d'extrême droite George Simion, représentant de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), se sont rassemblés devant le QG de campagne du candidat à Bucarest après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes le donnant loin ... Lire la suite
-
Au menu : les violences du 1er mai contre des élus socialistes, les premières crispations au sein du Rassemblement national, et l’interview de François Bayrou au Journal du dimanche, il évoque entre autres son souhait de soumettre les finances de l’Etat à référendum. ... Lire la suite
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer